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L’avion, le serpent et… la glossophobie

De nombreuses études, récentes, démontrent que nos concitoyens classent la peur de parler en public au 3ème rang de leurs phobies.

La peur des hauteurs (avion, chute, mort), la peur des serpents et…de parler en public.




« C’est vrai que souvent, la peur me saisit dès la veille » me disait un responsable de division d’une entreprise des Bouches du Rhône, lors de notre premier entretien.


« J’y pense plusieurs fois dans la journée et je sais que la nuit qui précède une intervention en public est souvent pénible. Du mal à trouver le sommeil, des craintes exacerbées par la nuit, le cercle vicieux qui me fait culpabiliser d’être encore réveillé à 3h du matin alors qu’à 9h30 je serai face à 200 personnes. Si je ne dors pas, que je ne suis pas reposé, ce sera pire…je risque d’être moins alerte encore. »


« Pourtant, il faut bien s’y rendre dans ce maudit palais des congrès. J’y vais comme un bœuf que l’on conduirait à l’abattoir. Parfois je me surprends même à rêver qu’un événement imprévu va me sauver au dernier moment. Une inondation, une grève, une manifestation bruyante, un départ de feu… »


« Rien de tout ça. L’animateur est déjà sur scène, la salle se remplit désespérément de visages connus. Après le discours d’introduction de Président, qui excelle dans cet exercice et mon collègue du développement qui « fait le job », ce sera à moi. »


« Encore 20 minutes…et j’entendrai prononcer mon nom, ma fonction. Il faudra que je me lève, que je marche malgré mes jambes en coton qui ne cessent de trembler, que je gravisse les trois marches qui me séparent de la scène en veillant à ne pas trébucher… quelle horreur ! »


« Mes mains sont moites à présent, mon souffle se fait plus rapide, je sens mon cœur qui tape très fort dans ma poitrine. Quel succès pour le président ! la salle applaudit longuement. Ils m’agacent ! l’un quitte la scène, l’autre lui succède avec un naturel désarmant. La salle est silencieuse, attentive dans la pénombre. Elle semble conserver toute son énergie pour me dévorer tout cru…dans moins de 5 minutes. »

« Je sens une moiteur désagréable envahir mes mains, mon corps malgré la climatisation. Qu’est-ce qu’il fait chaud ! »


« Nouvelle salve d’applaudissements… il sourit, fait un signe élégant de la main en descendant d’un pas souple, de la scène. Mon cœur va finir par sortir de ma poitrine, c’est sûr ! »


« Aucun doute, c’est bien mon nom que j‘entends…je me lève, les mâchoires serrées, me dirige vers la scène d’un pas mécanique, me concentre pour ne pas manquer une marche, me dirige vers l’animateur qui me tend un micro, je me retourne enfin. 400 yeux me fixent… »


Peut-être connaissez-vous cette situation. Soyez rassuré, elle est très commune. Mais ce n’est définitivement pas une fatalité. On en guérit très bien.

Le témoin de cette mésaventure m’a confié tout récemment qu’il prenait « du plaisir à monter à une tribune, à prendre un micro ». « Je ne suis pas au top, loin s’en faut mais la peur a disparu et je sens que mes messages passent bien désormais » poursuivait-il.


Aucune magie. Simplement l’acquisition d’une technique à la portée de chacun d’entre nous…et une bonne dose de travail.


Alors, voulez-vous que nous en parlions bientôt ? Contactez fmfc!

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